Retour du Périgord
Les Erbe folles sont bien rentrées de leur périple au pays du foie gras et de la truffe !
Les parents ont résisté à l'envie parfois très forte de transformer les enfants en cassoulet, donc ouf, tout le monde revient entier !
La transhumance avait commencé samedi dernier sous les meilleures auspices : trombes d'eau et grosse fièvre pour Amaël (non, non, pas 37.7, je sais que je panique vite mais là, tout de même 39.5 avec une vilaine toux). Ajoutez à ces joyeusetés un réseau inexistant, donc bien galère pour appeler le SAMU, et voilà un bon début. Heureusement, tout s'est arrangé, un adorable médecin de campagne est venu ausculter Amaël et a diagnostiqué une bonne angine. Nous voilà ensuite partis à la recherche de la pharmacie de garde, en contrée inconnue, à 21h30.
Une fois cet épisode passé, nous avons pu circuler dans cette magnifique région, nous avons adoré Brantôme, visité le beau château de Jumilhac, qui a inspiré le château de La Belle Au Bois Dormant, et trait les chèvres d'un certain Dominique, qui a montré beaucoup de patience envers les parisiens maladroits que nous étions !
Je sais que tout le monde s'en fout mais je vais tout de même vous parler du gîte, une vieille ferme rénovée...il y a certainement longtemps...mais bon l'étage était très chouette, jusqu'au moment où la propriétaire nous parle, de manière anecdotique, des grappes de mouches agglutinées en permanence sur la fenêtre de notre chambre, du joint de la fenêtre qui a certainement été enlevé par un enfant de passage, et des répugnantes mignonnes petites moumouches qui parviennent donc à s'infiltrer dans la pièce, sans parler du sol jonché de cadavres.
Mon preux chevalier n'a pas peur des mouches mortes mais il se trouve que MOI, c'est ma phobie (Anne-Sophie et Stéphanie, si vous lisez ça, ne gloussez pas !), je suis devenue verdâtre et j'ai commencé à hyperventiler (bon là j'exagère un peu) mais dans la pratique, nous avons tous migré au rez-de-chaussée, nous avons pris Amaël dans notre chambre (en effet, en bonne mère-pot-de-colle, je me lève la nuit pour faire des papouilles aux enfants, et là, pas possible si les chérubins dormaient à l'étage des mouches, sans compter qu'ils auraient pu se faire dévorer tout crus, ou bien, comble de l'horreur, Amaël, dont l'appétit est rarement rassasié, aurait pu en déguster une !). Nous avons relativement bien dormi, bercés par le suçotement du pouce du petit trésor (et parfois réveillés par ce petit trésor galapiat à la recherche de son tilapin - à ce sujet, nous pensions qu'Amaël disait "Papapapapa", et Philippe en était tout ému - eh bien pas du tout, cet ingrat enfant appelle tout simplement "Pinpinpinpin" dès qu'il le perd !).
Gabriel a lui aussi bien profité du séjour, il était désespéré ce matin de laisser son lit à un petit garçon qui devait arriver cet après-midi.
Les parents ont résisté à l'envie parfois très forte de transformer les enfants en cassoulet, donc ouf, tout le monde revient entier !
La transhumance avait commencé samedi dernier sous les meilleures auspices : trombes d'eau et grosse fièvre pour Amaël (non, non, pas 37.7, je sais que je panique vite mais là, tout de même 39.5 avec une vilaine toux). Ajoutez à ces joyeusetés un réseau inexistant, donc bien galère pour appeler le SAMU, et voilà un bon début. Heureusement, tout s'est arrangé, un adorable médecin de campagne est venu ausculter Amaël et a diagnostiqué une bonne angine. Nous voilà ensuite partis à la recherche de la pharmacie de garde, en contrée inconnue, à 21h30.
Une fois cet épisode passé, nous avons pu circuler dans cette magnifique région, nous avons adoré Brantôme, visité le beau château de Jumilhac, qui a inspiré le château de La Belle Au Bois Dormant, et trait les chèvres d'un certain Dominique, qui a montré beaucoup de patience envers les parisiens maladroits que nous étions !
Je sais que tout le monde s'en fout mais je vais tout de même vous parler du gîte, une vieille ferme rénovée...il y a certainement longtemps...mais bon l'étage était très chouette, jusqu'au moment où la propriétaire nous parle, de manière anecdotique, des grappes de mouches agglutinées en permanence sur la fenêtre de notre chambre, du joint de la fenêtre qui a certainement été enlevé par un enfant de passage, et des répugnantes mignonnes petites moumouches qui parviennent donc à s'infiltrer dans la pièce, sans parler du sol jonché de cadavres.
Mon preux chevalier n'a pas peur des mouches mortes mais il se trouve que MOI, c'est ma phobie (Anne-Sophie et Stéphanie, si vous lisez ça, ne gloussez pas !), je suis devenue verdâtre et j'ai commencé à hyperventiler (bon là j'exagère un peu) mais dans la pratique, nous avons tous migré au rez-de-chaussée, nous avons pris Amaël dans notre chambre (en effet, en bonne mère-pot-de-colle, je me lève la nuit pour faire des papouilles aux enfants, et là, pas possible si les chérubins dormaient à l'étage des mouches, sans compter qu'ils auraient pu se faire dévorer tout crus, ou bien, comble de l'horreur, Amaël, dont l'appétit est rarement rassasié, aurait pu en déguster une !). Nous avons relativement bien dormi, bercés par le suçotement du pouce du petit trésor (et parfois réveillés par ce petit trésor galapiat à la recherche de son tilapin - à ce sujet, nous pensions qu'Amaël disait "Papapapapa", et Philippe en était tout ému - eh bien pas du tout, cet ingrat enfant appelle tout simplement "Pinpinpinpin" dès qu'il le perd !).
Gabriel a lui aussi bien profité du séjour, il était désespéré ce matin de laisser son lit à un petit garçon qui devait arriver cet après-midi.